L’assurance-vie est sans conteste le produit d’épargne préféré des Français, et ce depuis plusieurs années. Il permet de préparer sa retraite pendant sa vie active. Il existe, bien entendu, des moments opportuns pour souscrire une assurance-vie. Plus de détails dans cet article.
Pourquoi dit-on que l’assurance-vie reste le produit d’épargne préféré des Français ?
D’après les données les plus récentes recueillies par la Fédération Française de l’Assurance, les épargnants français ont placé plus de 144,6 milliards d’euros dans leurs contrats d’assurance-vie en 2019. Les versements réalisés sur les unités de compte représentent 27 % des cotisations, soit 39,6 milliards d’euros.
En matière d’épargne, l’assurance-vie reste le placement phare des Français. Il convient, néanmoins, de comprendre son fonctionnement avant de se jeter à l’eau. Un contrat d’assurance-vie est activé à compter du premier versement. Ensuite, le souscripteur est libre de choisir la fréquence de versement des primes ou des cotisations.
À la suite de l’extinction du contrat d’assurance-vie, l’épargnant récupère l’intégralité de l’épargne cumulée au fil des années. Il est, bien entendu, possible de procéder à un rachat (partiel ou total) du contrat d’assurance-vie. Afin de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse, mieux vaut attendre au moins 8 ans.
Concrètement, quels sont les âges minimum et maximum pour souscrire une assurance-vie en France ?
La souscription d’un contrat d’assurance-vie peut se faire dès son plus jeune âge. Car il n’existe pas d’âge minimum et maximum pour ouvrir ce produit d’épargne. Contrairement aux idées reçues, l’assurance-vie s’adresse à tous les profils d’épargnants. Donc, elle n’est pas réservée aux seniors qui s’approchent de l’âge de départ à la retraite.
Pour diverses raisons, mieux vaut ouvrir un contrat d’assurance-vie pendant sa vie active, le plus tôt possible. En se constituant une épargne avant 30 ans, il est possible d’accéder à des avantages fiscaux non négligeables. Il faudra juste éviter de faire un rachat avant 8 ans. C’est la meilleure stratégie pour alléger la fiscalité pesant sur son contrat d’assurance-vie.
Un abattement fiscal de 4 600 € par an (ou 9 200 € pour un couple marié ou pacsé) s’applique sur les gains taxables lors d’un rachat effectué sur un contrat d’assurance-vie après 8 ans. Il faudra impérativement respecter un seuil de versement maximal de 150 000 €, sous peine d’être pénalisé fiscalement.
Bon à savoir, La Fédération Française des Sociétés d’Assurance (ou FFSA) recommande aux compagnies d’assurance et aux banques de refuser la souscription d’un contrat d’assurance-vie aux personnes âgées de plus de 85 ans.
Un enfant peut-il souscrire une assurance-vie ? Comment s’y prendre ?
Aussi étrange que cela puisse paraître, les enfants peuvent souscrire une assurance-vie. Il en va de même pour les bébés. Il suffit d’ouvrir un contrat au nom de la prunelle de ses yeux. Il s’agit d’une tâche qui doit être effectuée par un membre de la famille de l’enfant (un adulte plus précisément). Car c’est lui qui va alimenter le contrat d’assurance-vie tout au long de sa durée de vie.
En souscrivant une assurance-vie à son enfant, ce dernier disposera d’un capital conséquent au terme du contrat. L’argent épargné servira à financier des études supérieures une fois que l’enfant est devenu majeur. Si les sommes cumulées sont importantes, il pourra s’acheter une voiture ou une moto qui facilitera ses déplacements.