Les contrats d’assurance-vie bancaires vieillissent mal depuis ces dernières années. En d’autres termes, leurs performances sont indéniablement inférieures par rapport à celles des nouveaux contrats proposés par les assureurs.
D’ailleurs, la stratégie de prospection commerciale des établissements de crédit n’a pas encore changé : favoriser la rémunération du fonds en euros pendant quelques années avant de redescendre petit à petit afin d’attirer l’attention des prospects et de fidéliser de nouveaux clients. Le point dans cet article.
Pourquoi les contrats d’assurance-vie bancaires vieillissent-ils mal ?
Selon certains indicateurs avancés, les anciens contrats d’assurance-vie des banques vieillissent de plus en plus mal. En effet, ils ont enregistré un rendement moyen de 1,32 % en 2016. Or, les contrats d’assurance-vie bancaires actuels (en fonds euros) affichent des taux de rendement positifs (1,64 %).
Par ailleurs, les vieux contrats d’assurance-vie des mutuelles sont légèrement en baisse, soit 2 % contre 2,31 % pour les contrats proposés par les courtiers ou conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et 2,37 % pour ceux des assureurs traditionnels en 2017.
Il est donc possible d’affirmer que les établissements de crédit sont un peu à la traîne par rapport aux autres organismes (assureurs). En tout cas, ces chiffres qui ont été recueillis par le cabinet Facts & Figures en juin 2017 prouvent que les assureurs gardent l’avantage.
Autrement dit, il est important de contacter un courtier ou un CGP pour la distribution de contrats d’assurance-vie (nouvelle génération). Dans tous les cas, un vieux contrat d’assurance-vie doit être clôturé sans hésitation si sa performance n’est pas satisfaisante.
Ouvrir un nouveau contrat d’assurance-vie pour bénéficier d’une rémunération attrayante
Les anciens contrats d’assurance-vie vieillissent mal à cause du rendement qu’ils offrent aux épargnants. Il serait donc plus judicieux d’ouvrir un nouveau contrat afin de profiter d’un taux moyen de +1,90 % contre 1,66 % pour les vieux contrats (en 2016) qui ne sont plus actuellement ouverts à la souscription.
Dans l’hypothèse où le souscripteur décide d’ouvrir un contrat nouveau génération auprès d’une banque, la performance du fonds en euros est généralement favorisée pendant quelques années.
Par contre, la baisse de la rémunération du contrat souscrit sera inévitable lorsque l’établissement lancera une nouvelle gamme de contrats d’assurance-vie.
En tout cas, toutes les banques appliquent cette stratégie pour trouver des prospects et fidéliser de nouveaux clients. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux se tourner vers les assureurs ou encore les courtiers afin de bénéficier d’un taux de rendement stable.
Quoi qu’il en soit, il est conseillé de conserver un contrat d’assurance-vie de plus de 8 ans.
Ainsi, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % s’appliquera en cas de rachat total ou partiel du contrat. Ce taux peut d’ailleurs aller jusqu’à 24,7 % au-delà de 8 ans, mais les versements seront plafonnés à 150 000 €. Bien entendu, l’abattement annuel de 4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple sera toujours en vigueur.