Souscrire un contrat assurance-vie est sûrement l’une des solutions d’épargne les plus rentables qui existent. Certes, le capital sera bloqué pendant au moins 8 ans, mais à la fin du contrat le titulaire perçoit un revenu complémentaire (rente viagère) qui lui permettra de bien préparer sa retraite. En cas de décès de l’assuré, le capital investi restant sera reversé aux bénéficiaires désignées dans le contrat.
Contrat assurance-vie
Comprendre le fonctionnement de l’assurance-vie
Il est vrai que l’assurance-vie fait partie des placements préférés des Français, mais il est important de comprendre son fonctionnement avant de souscrire un contrat.
En général, les banques (privées et traditionnelles) et les compagnies d’assurance proposent ce type de produits d’épargne à leurs clients. Mais le souscripteur peut faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) pour trouver un dispositif adapté à ses besoins et à ses objectifs personnels. Dans tous les cas, l’épargnant doit choisir entre deux supports d’investissement : fonds en euros ou unités de compte.
Le deuxième choix est un peu risqué, car le capital investi sur ce type de contrats n’est pas garanti. En effet, le rendement du capital investi dépendra de la fluctuation des marchés financiers. Par contre, cela permettra à l’investisseur d’accéder à différentes classes d’actifs financiers (actions, obligations foncières, l’immobilier, SCPI et OPCI).
Un contrat assurance-vie laisse la possibilité de bénéficier d’une fiscalité avantageuse en cas de rachat partiel ou total du contrat. Celle-ci dépend, bien entendu, de l’ancienneté du contrat souscrit, de la date de souscription du contrat et de la date à laquelle le retrait a été réalisé.
Les revenus d’un contrat de 8 ans subiront un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Pour rappel, les contrats qui ont plus de 8 ans ne sont pas soumis au barème des droits de succession.
Les différents types de contrats assurance-vie disponibles sur le marché
Grâce aux contrats assurance-vie, il est possible pour un souscripteur de transmettre un patrimoine à ses enfants, à son conjoint, à ses amis ou à une association en cas de décès. Pour cela, le souscripteur doit désigner un ou plusieurs bénéficiaires dans la clause dédiée à cet effet.
Sinon, il est toujours possible de toucher un complément de revenu (rente viagère) permettant d’obtenir une indépendance financière à la retraite grâce à un contrat assurance-vie classique. L’épargne constituée servira par exemple à financer les études supérieures des petits enfants.
Dans ce cas, l’assuré doit rester en vie pour pouvoir encaisser le montant du capital investi à la fin du contrat souscrit. Il est donc important de savoir distinguer un contrat assurance décès d’un contrat assurance-vie.
En général, la durée d’un contrat assurance-vie dépend du type de projet de l’assuré. Mais il est conseillé de le conserver pendant plus de 8 ans afin de bénéficier d’un avantage fiscal non négligeable. Si certaines personnes gardent leurs vieux contrats de plus de 20 ans, d’autres préfèrent en ouvrir un nouveau au bout de 4 à 6 ans.
Dans tous les cas, il convient de clôturer son contrat assurance-vie si celui-ci n’est pas vraiment performant. Si telle est la décision du souscripteur, il pourra ouvrir un contrat assurance-vie « nouvelle génération » en ligne qui n’engage aucuns frais.